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    Avance

     Avance au large

    Si nous voulons que notre vie soit une aventure extraordinaire, il faut aller vers l’autre, vers les autres, et surtout vers le pauvre ; alors la vie est une aventure, c’est une marche à l’étoile, une marche qui ne s’arrête jamais, et qui se traduit par un mot très simple que nous employons tous les jours et que nous galvaudons parfois. Ce mot, de quelques lettres, c’est : « Aimer » Il faut apprendre à aimer. La vie est une marche qui continue toujours, c’est cette marche à l’étoile, un rêve qui ne s’achève jamais… to dream impossible dreams (rêver des rêves impossibles), lutter contre des ennemis invincibles, chercher à atteindre les étoiles que l’on ne peut jamais atteindre, c’est ça la vie… Toujours aller de l’avant. C’est quelque chose d’extraordinaire et, dans cette marche en avant, tâchez d’aimer toujours davantage.

    (Père Pierre Ceyrac)


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  •  Fuite

    De départ en départ, de vaine fuite en fuite,
    Toujours ce monde va, cherchant un autre ailleurs,
    Courant à travers temps, trompant son inconduite.
    Pour atteindre sa fin, il court à son malheur !
    En tous sens ici-bas, les hommes vont, viennent,
    Comme mouches et insectes attirés par le miel,
    Faisant joyau chacun d’une doctrine sienne,
    Croyant ainsi toucher les promesses du ciel.
    Et pour toute unité, règne le mot désir,
    Qui fait qu’avec agir, rime le seul plaisir,
    Donnant ainsi naissance à l’homme égocentrique.
    Et dans cette course folle, où nul n’arrive,
    Dont le but final est une longue dérive,
    Il n’y a qu’un seul espoir, crier : Métaphysique !
    Elisabeth Lafont

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  • 138841269_770cb0f532.jpgPhoto du net 

    Je t'aime parce que je t'aime et voilà tout
    et de t'aimer j'en arrive à ne pas t'aimer
    et de t'attendre alors je ne t'attends plus
    mon coeur peut en passer du froid à la brûlure.

    Je ne t'aime que parce que c'est toi que j'aime,
    et je te hais sans fin, te hais et te supplie,
    et la mesure de mon amour voyageur
    est de ne pas te voir, de t'aimer en aveugle.

    Et si, lumière de janvier, tu consumais
    ton rayon cruel, et mon coeur tout entier,
    me dérobant la clef de la tranquilité?

    En cette histoire je n'arrive qu'à mourir
    et si je meurs d'amour, c'est parce que je t'aime,
    parce que d'amour, je t'aime, et à feu et à sang. 

    Pablo Nureda


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