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    Je t'aime parce que je t'aime et voilà tout
    et de t'aimer j'en arrive à ne pas t'aimer
    et de t'attendre alors je ne t'attends plus
    mon coeur peut en passer du froid à la brûlure.

    Je ne t'aime que parce que c'est toi que j'aime,
    et je te hais sans fin, te hais et te supplie,
    et la mesure de mon amour voyageur
    est de ne pas te voir, de t'aimer en aveugle.

    Et si, lumière de janvier, tu consumais
    ton rayon cruel, et mon coeur tout entier,
    me dérobant la clef de la tranquilité?

    En cette histoire je n'arrive qu'à mourir
    et si je meurs d'amour, c'est parce que je t'aime,
    parce que d'amour, je t'aime, et à feu et à sang.

     

    Pablo Nureda


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    On acquiert un peu plus de courage, de force et de confiance en soi chaque fois que l'on se décide réellement à regarder la peur dans les yeux. Alors, on peut à bon droit se dire .

    J'ai survécu à cette terrible épreuve.

    Je résisterai mieux encore la prochaine fois.

     

     

    Eléonor Roosevelt


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    J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés.
    J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu
    de la laisser fondre d’elle même parce
    qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire.
    Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
    Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute le vie.
    Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi
    était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
    Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. »
    Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais.
    Emma Bombeck, décédée d'un cancer



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