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    Ce qui semble certain, c’est que le courant de la vie n’attend pas une signification pour poursuivre son chemin. La vie va dans le sens que lui indique la flèche du temps, sans jamais expliquer le but de son parcours.

    Je me suis rendu compte que tout le passé ne prenait de sens qu’à mesure qu’il s’éloignait, comme une ville dont la beauté et la grandeur n'apparaissent qu’à mesure que le navire quitte le rivage. 
     Le sens ne se trouve qu’au présent, comme le bonheur qui est l’absorption complète dans ce qui arrive. Et cette absorption prend toute la personne, qui cesse alors d’être divisée entre le passé et l’avenir, pour ne vivre que là où tout prend son sens.

     
    Placide Gaboury

     


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  •   diverses 6309

     

     

    L’enfant qui vient de naître, si fragile que les regards eux-mêmes n’osent se poser sur lui qu’avec délicatesse, n’est-il pas trop beau pour être vrai ?

    Cette femme rencontrée il y a quelques jours et qui, non contente de s’occuper de sa petite fille malade et de ses enfants, distribue sa joie de vivre à qui veut s’en nourrir, n’est-elle pas trop belle pour être vraie ?

    Et vous, chers lecteurs, n’êtes-vous pas trop beaux pour être vrais ?

    Demandez à ceux qui, parce qu’ils vous aiment, prennent plaisir à votre existence. Miracle de la vie donnée. Miracle de l’amour qui s’ouvre là même où l’on souffre. Miracle de la vie partagée. Ces miracles sont la saveur réelle de nos petites vies. Or on n’invente pas leur beauté : on se cogne à elle, et ce choc crée une étincelle, et de cette étincelle naît une attention plus pleine, un rapport plus authentique et plus vrai à la vie reçue."

    Martin Steffens


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