• anti_bug_fcOui, de retour d'une petite semaine de vacances en Bretagne pour nous ressourcer au soleil, vraiment pour remettre en forme , il n'y a pas mieux, les paysages magnifiques, les randonnées à pied ou en vélo redonnent vie, et permettent de faire le plein de soleil pour affronter l'hiver.
    La séparation d'avec ma fille a été bénéfique pour elle et pour son père et moi. Cela nous a fait beaucoup de bien de nous retrouver tous les deux également, on a pu parler de ce qu'il vient de vivre en 7-8 mois, il est un peu désemparé car il n'éprouve plus le besoin de se battre contre la maladie.
    J'avais emporté une vieille chemise ( 4 ans) abandonnée depuis un an, je l'ai relue et j'ai retrouvé ce que j'avais écrit qui correspond surtout aux séances de thérapie concernant la période difficile que j'ai commencé à relater ici.


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  • Ce matin, mon mari a revu son chirurgien qui a fait un travail d'artiste, il était très content, de lui et de l'état de mon mari surtout. Il a beau être un grand professeur, il est tellement simple, tellement calme et proche, il a fini par nous dire: je n'ai pas besoin de vous revoir, mais si je veux avoir de vos nouvelles, je me permettrai de vous appeler.

    Il a donné beaucoup de renseignements:
    - La tumeur était T1, c'est à dire premier stade.
    -  Les récidives et les métastases sont toujours possibles, mais cela l'étonnerait bien. Le risque zéro n'existe pas.
    - Avec un suivi régulier tous les ans par endoscopie et échographie, une aggravation serait détectée à temps.
    - On ne parle de guérison qu'après plusieurs années
    - Vivre et ne plus penser à cette lourde intervention

    Bon, mon mari est assez content, la douleur costale ne partira pas tout de suite, la restriction alimentaire, il vit avec, il se maintient en poids, sur les 11Kg perdus, la reprise varie de 1,5 Kg a 2Kg, le chirurgien a dit qu'il n'en prendrait pas d'autres. Il va bien comme cela.

    Mon mari veut vivre à fond, il dit que le temps passe vite, je suis d'accord, mais cela me donne un peu le cafard.

    Voilà, nous sommes sereins maintenant par rapport à la maladie.

    Hier nous sommes allés chez une belle soeur qui a perdu son mari en Novembre dernier, quelle tristesse, mais c'est sa vie, maintenant que mon mari va mieux, nous allons l'entourer un peu plus ainsi que sa fille.


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  • Oui, finalement mon mari n'est pas venu avec moi faire du vélo, sa résistance ne lui permet pas de faire beaucoup d'efforts. En effet, il a eu un cancer, il n'y a pas très longtemps :

    - Le 4 Novembre 2006 je recevais le diagnostic au téléphone ( lui était en clinique pour une intervention )
    - Le 6 Novembre, notre médecin venait lui apprendre.
    - Le 9 Janvier 2007 il était opéré: intervention mutilante d'une durée de 8H30, on lui a enlevé l'estomac et les 2/3 de l'oesophage, le reste a été reconstitué avec une partie de l'estomac non atteinte.
    - Deux semaines d'hôpital seulement, après deux jours de réanimation, le reste s'est déroulé aux soins intensifs et retour à la maison ensuite, dans un état !!!!   beaucoup de douleurs, très peu d'alimentation, sonde intestinale, patchs de morphine............Et beaucoup, beaucoup de fatigue qui ne lui permettait que peu de temps la station debout. Perte de poids importante, il a repris seulement 1 Kg.
    Depuis fin Mars, il se dit guéri après avoir passé une fibroscopie qui s'est révélée bonne, notre généraliste ne dit pas la même chose !!! C'est trop tôt.
    Nous en saurons plus cette semaine avec RV gastro et échographie et RV chirurgien au centre anti cancéreux pour bilan après 8 mois.

    Tout cela a été l'ultime épreuve de ma vie. J'espère, j'ose espérer qu'elle sera la dernière de cette intensité. J'ai bien cru que la terre s'écroulait, quand on sait que la personne aimée a frôlé la mort, on se demande comment on a fait pour tenir, et pourtant j'ai survécu, et je suis même devenue plus forte, c'est incroyable, aidée quand même par un anti dépressur, mais bon !!!

    Alors ma promenade en vélo, de 20 KM : j'ai pu humer les odeurs des foins coupés, celle des mures sauvages dans les haies qui bordent les routes de campagne. J'ai admiré la nature, tout le monde se plaint de l'été pourri , mais au moins la végétation n'a pas souffert et le mélange de verts est magnifique.
    J'ai vu des pêcheurs dans un étang constitué par les marais environnants, le petit pont l'enjambant et les maisons aux volets bleus qui bordent l'eau.
    J'ai admiré les jardins, par ici les maisons sont entourées de grands jardins fleuris muiticolores et ils comportent souvent une mare recouverte de nénuphars, un plaisir pour les yeux.
    Voilà comme on peut profiter de choses simples quand on a frôlé le pire.


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