•                                                                   Le 25 Mai 2007

     

      

    La vie commence à cinquante ans

    Quand on n’a pas su avant

    Que l’on avait droit au bonheur

    Même quand souffrait notre cœur.

     

    Quand l’enfance a été meurtrie

    Par ceux qui  ont brisé notre vie

    L’essentiel n’a pas été détruit.

     

    La flamme intérieure, la petite vie.

    Il n’est jamais trop tard

    Pour ranimer celle-ci.

     

    Ce n’est pas le fruit du hasard,

    Si après avoir frôlé le noir,

    La vie nous parait si belle.

     

    La vie des fleurs, des animaux

    La nature est une merveille

    Pour nous, tout est cadeau.

     

    Et l’amour qui nous entoure

    Celui qui nous redonne VIE

    Dès le matin avec un bonjour

    Ces temps partagés

    Parfois sans mots, regards croisés

    Main dans la main vers des lendemains

    Qui nous réjouiront sans fin

    Qui enchanteront notre VIE.

     

    Dans la traversée du désert

    Ce qui nous menait droit à l’enfer

    Nous a rendus plus forts

    C’était la clé d’un autre décor

     


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  •                               Le 18 Décembre 2005

     


    A nous les blessés de la vie
    Ne croyons pas que tout est fini
    On ne nous a pas appris le bonheur
    Ce bonheur qui fait si peur
    Mais nous avons relevé la tête
    Comme sous le coup d'une baguette
    Nous nous sommes vite redressés
    Parce que nous sommes aimés
    Une ronde, des mains tendues
    Un regard bienveillant, un sourire
    Des gestes, des bras pour contenir
    Des pas de danse sans retenue
    Se confier, s'abandonner
    Lâcher prise, se déconnecter
    Pour sentir en l'autre la VIE
    Pour sentir en nous la VIE
    Donner, donner et recevoir
    Se remplir à travers l'autre d'espoir
    Partager cette VIE qui renaît
    Partager avec l'autre qui sait
    Que c'est ça la danse de la VIE
    Voilà je l'ai enfin compris
    Merci, merci, merci LA VIE

     


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  • IL Y EUT                                            Le 22 Mai 2006

     

     

    Il y eut autrefois une enfant
    Pâle et silencieuse
    Dans son berceau elle jasait
    Dans son berceau elle criait
    Dans son berceau elle dérangeait
    C'est pour cela qu'elle est devenue silencieuse
    Cette enfant dérangeait ELLE
    Alors ELLE a étouffé ses cris
    Cette enfant aurait pu disparaître
    Mais la vie a été la plus forte
    Que reste-t-il de cette enfant ?
    Des souvenirs d'une enfance obscure
    Des souvenirs imaginés d' ELLE
    De ce qu'elle aurait aimé qu' ELLE soit
    Cette enfant a grandi
    Elle attendait toujours d' ELLE
    Alors quand plus tard sont venus
    Les câlins, les touchers, les frontières abolies
    L'enfant ne pouvait que recevoir
    Dans une ambiguïté sans nom
    Ce qui paraissait un semblant d'amour
    Etait ce pour lui redonner vie ?
    Non, c'était pour son plaisir à ELLE
    Puis vint l'emprise, la fusion
    Qui enrobe l'enfant dans une bulle géante
    Un jour ELLE est partie pour un monde meilleur
    Emportant ses souffrances et ses secrets
    L'enfant devenue adulte essaie de percer sa bulle
    Mais tous les dangers sont présents
    Tout rapprochement la prive d'air, de liberté
    L'enfant aimerait retourner dans sa bulle
    Angoisse, tristesse, désespoir pourraient s'épancher
    Mais le monde ne l'autorise pas
    Faire semblant, c'est épuisant !!!
    Dire oui, pour faire tomber les larmes de ses yeux
    La peur au ventre, la tête éclatée
    Il y eut autrefois une enfant
    Il y a maintenant une adulte
    Pâle et silencieuse


     


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